Il y a encore peu de temps, nous parlions de SEO. Aujourd’hui, s’est greffé à lui le fameux « friendly ». Est-ce que ça change quelque chose ? Absolument pas. Dans le fond SEO ou SEO friendly c’est exactement la même recette. Il s’agit de proposer aux internautes et aux algorithmes un contenu optimisé. Un contenu qui satisfasse les lecteurs qu’ils soient humains ou non. Néanmoins, ce qui ne cesse d’évoluer, se sont les attentes des moteurs de recherche et leurs algorithmes qui sont toujours plus exigeants. Pas de panique, un peu de concentration et d’effort de votre part et vous verrez que le SEO friendly peut vite devenir votre ami 😉.
1. La qualité du contenu
Un contenu qualitatif dans le fond
Très souvent lorsque vous écrivez, vous visez la place 0 dans la SERP de Google sur une requête choisie. Et très souvent encore, vous vous dites que pour atteindre un tel objectif il faut insérer cette requête le plus de fois possible dans votre texte. Ceci est une grosse erreur. Les algorithmes font primer l’expérience utilisateur, la satisfaction des internautes. De ce fait, si vous priorisez la qualité de vos contenus pour plaire à vos lecteurs, vous vous mettrez les algorithmes dans la poche et aurez une belle place dans la SERP.
Un contenu qualitatif dans la forme
Évitez les gros pavés ! La plupart des visiteurs sont des mobinautes (consultent votre site via un smartphone). Et qu’on se le dise, personne ne s’attarde sur quelque chose qui, à première vue, est totalement indigeste.
De ce fait, vous devez aérer un maximum vos textes. En webdesign la notion de « vide » fait partie des bases. Vous devez la maîtriser. Pour ce faire, voici quelques conseils :
- rédiger des phrases courtes : une idée par phrase ;
- faire des paragraphes courts ;
- utiliser des listes à puces dès que c’est pertinent ;
- aérer chaque partie avec des titres et sous-titres ;
- choisir une police et une couleur lisible ;
- etc.
2. Cibler une requête principale
Vous avez déjà très certainement entendu parler de Requête Clé (RC). D’ailleurs, beaucoup limitent le SEO à cette seule notion. En plus de passer à côté de tout ce que le référencement naturel englobe, très souvent ils ne saisissent pas vraiment les enjeux qui se trouvent derrière une requête, ni même comment la choisir. Pourtant, c’est la requête autour de laquelle tout votre article va tourner. Elle jouera un rôle dans votre positionnement dans les moteurs de recherche.
Requête clé à fort volume
Une requête clé à fort volume est une requête pour laquelle le volume de recherche est très important. Si vous utilisez des outils, c’est une mesure que vous trouverez sans peine. Très souvent, vous vous jetez à bras ouvert face à ces RC (et personne ne vous le reproche). Néanmoins, elles sont en général (quelques très rares exceptions existent) hyper concurrentielles. Cela signifie qu’elles sont déjà utilisées, vues et revues dans de nombreux articles ! Si vous souhaitez donc les utiliser, vous devez absolument faire 2 choses :
- offrir un contenu qualitatif unique ;
- ne pas hésiter à dépasser les 2000 mots sans rechigner.
Requête clé à faible volume
À l’inverse, les requêtes à faible volume sont celles pour lesquelles le nombre de recherches mensuelles est très faible. Au même titre, elles sont très peu concurrentielles, car souvent jugées inintéressantes. C’est pourtant, excusez-moi du terme, du pain béni. Car il vaut mieux parfois être « sûr » d’attirer 100 personnes par mois sur son site, qu’espérer tirer son épingle du jeu dans un océan d’articles.
Requête clé à longue traîne
Vous n’y pensez peut-être pas et pourtant elles sont géniales. Elles ont deux avantages :
- mieux cibler ;
- être moins concurrentielles.
Oui, mais c’est quoi, une requête à longue traîne ? Voici quelques exemples :
- ❌ Basket de sport ✅ Basket de sport pas cher
- ❌ Robe de mariée ✅ Robe de mariée traditionnelle
- ❌ Formation Graphiste ✅ Formation graphiste à distance
3. Le balisage et la structure
Vous devez impérativement comprendre que design et structure HTML sont deux choses très distinctes. Vous voulez parfois mettre en avant une phrase, un slogan, et, là, la boulette, vous le faites passer pour un h1, ou h2, etc. Sauf que les Hn ne sont pas là pour embellir votre site, votre page, mais lui donner une structure qui sera ensuite lue par les moteurs de recherche. Je ne vous jette pas la pierre, de nombreux sites créés par des designers présentent ce problème.
Vous risquez malheureusement de voir vos pages désindexées et recevoir un e-mail de Google Search Console, vous expliquant que l’indexation n’a pu se faire.
Alors, oui, pour un site esthétique, mais certainement pas au détriment de ce qui lui permettra de briller dans les moteurs de recherche. Car qu’on se l’avoue, lorsqu’on se lance là-dedans, ce n’est certainement pas pour être le dernier de la classe.
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4. Les images
Elles sont négligées, et pourtant c’est une information confirmée, Google lit les images. Pour des images optimisées, il faudra :
- soigner leur nom séparé d’un – ;
- insérer un texte Alt ;
- utiliser une légende si pertinente.
Rien de bien méchant donc. Encore faut-il le faire !
5. Le maillage interne
Le maillage interne sur un site web existe sous deux formes :
- structurelles : via les menus, les boutons ;
- contextuelles : les liens hypertextes, les ancres au sein du contenu.
Il est essentiel pour instaurer une lisibilité maximum à chaque page et lui permettre de recevoir du « jus ». Un peu à l’image d’un circuit électrique. Celui-ci doit être bien pensé, et réfléchi.
📍 Le maillage interne n’est pas à confondre avec le maillage externe qui, lui, conduit vers d’autres sites. Dans ce cas-là, sauf certaines particularités, ne pas oublier de rendre le lien « unfollow ».
6. Le cocon sémantique
Il est un peu à la base de toute votre stratégie éditoriale. Il implique l’utilisation du maillage interne. L’objectif : mener le lecteur vers votre page cible (page de vente, de contact, etc.). Pour cela, vous devez faire en sorte qu’un chemin se dessine entre vos pages, vos articles, et cette fameuse page.
Vous comprenez donc qu’il ne s’agit pas juste d’écrire pour écrire, de choisir un sujet plutôt qu’un autre. Tout doit être méticuleusement réfléchi pour rendre visible de tous, de fil en aiguille, votre page cible.
Une notion très importante est la qualité de vos contenus. En effet, il faut donner envie à vos lecteurs d’aller plus loin, il faut leur donner envie de naviguer de page en page. Et cela ne peut se faire avec des textes pompeux, remplis de fautes, ou encore totalement dénués d’intérêts.
7. L’intention de recherche
L’intention de recherche en SEO c’est l’objectif principal d’un internaute lorsqu’il effectue une recherche sur Google par exemple. En fonction de la requête clé (encore elle), l’utilisateur attend un type de réponse, d’information ou de ressource spécifique.
Je vais vous donner plusieurs exemples pour mieux illustrer le sujet :
- Tarte aux fraises : la plupart des utilisateurs cherchent une recette, ou une vidéo, et non pas un article sur l’histoire de la tarte aux fraises.
- Pull en laine rose : il espère certainement tomber sur une fiche produit, effectuer un achat.
- Etc.
Google identifie les intentions de recherche en 4 catégories :
- recherche informative ;
- recherche commerciale ;
- recherche de marque (l’internaute cible un site en particulier) ;
- recherche transactionnelle.
Comprendre et cerner l’intention de l’internaute, vous permettra de lui proposer un contenu en adéquation avec l’objectif de sa recherche.
SEO friendly la récap :
Pour un contenu 100 % friendly en 2023 on mise sur :
- la qualité du contenu ;
- une requête clé bien choisie ;
- un bon balisage et une bonne structure ;
- des images optimisées ;
- un maillage interne soigné ;
- un cocon sémantique réfléchi ;
- une intention de recherche cernée.
➡️ Et si tout ça, pour vous c’est du charabia et que vous souhaitez déléguer la rédaction de vos articles de blog, n’hésitez pas à me contacter.
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